Julie Pradier

« Le labyrinthe, structure complexe, tortueuse, invite à un cheminement sans repères qui défie notre perception. Le trouble des sens qui survient dans cet espace comme enroulé sur lui-même, dont l’issue est incertaine, éveille chez le promeneur des images issues à la fois de sa mémoire intime, souvent rattachée à l’enfance, et de la mémoire collective, nourrie de mythes et d’histoires fantastiques. De cette superposition avec le temps présent de la déambulation naissent des interstices propices au déplacement du regard et la fragmentation des points de vue. Leur multiplication tout autant que leur multiplicité engendrent un nouveau dédale, étourdissant, vertigineux, miroir du sujet pris dans ce lacis. » 

Cécile Tourneur